L’estime de soi, le concept et le test

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Il y a trois facettes qui peuvent être distinguées dans l’estime de soi.

L’amour de soi

L’amour de soi est la bienveillance qu’on veut bien se porter. Quels que soient les réussites ou les échecs, la personne a de l’amour pour soi. L’amour de soi serait une disposition innée et spontanée. Mais pour se maintenir, à la naissance, l’amour de soi a besoin d’être nourri par des « nourritures affectives » que prodigueront les parents : affection, tendresse, jeu, indulgence, gaité, encouragements, etc.

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Il se mesure par deux grandeurs :

  • La force de l’amour de soi que la personne s’autorise.
  • Le caractère inconditionnel de l’amour pour soi.

L’amour de soi peut être conditionnel ou inconditionnel. Si celui-ci est conditionnel, la personne va s’aimer seulement si des conditions sont remplies, par exemple, si elle réussit bien dans sa vie. Si elle ne réussit pas, elle va avoir des difficultés à s’aimer. A l’opposé, si l’amour de soi est inconditionnel, cela signifie que peu importe les réussites ou les échecs, la personne se portera de l’amour et de la bienveillance.

Ainsi, si l’amour de soi est inconditionnel et fort, il aura un pouvoir de protection contre les critiques et les jugements. En revanche, si une personne a un amour de soi fragile. Elle sera plus réceptive lorsque les autres la critiquent

Le manque d’amour de soi vient d’un triple refus de la personne :

  • Le refus de reconnaître qu’elle a de la valeur.
  • Le refus de se protéger. Lorsque les pensées négatives se dressent contre la personne et la blâment, elle les croira. Cette auto-flagellation mène la personne à se mépriser.
  • Le refus de pardonner ses fautes et ses défauts. La personne manque obstinément d’indulgence pour soi et se puni lorsqu’elle fait des erreurs.
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La vision de soi

La vision de soi est le regard que la personne pose sur l’image qu’elle a de soi. Cette image de soi est le jugement qu’elle porte sur son physique et sa personnalité. C’est ainsi qu’elle va décider de se voir beau ou laid, intelligent ou stupide, sympathique ou ennuyeux, pur ou souillé, etc. La vision de soi est plus qu’une appréciation : c’est un ressenti. Agréable ou pénible, ce ressenti provient de la conviction de posséder – ou non – certains critères susceptibles de rendre digne d’amour : « suis-je séduisant ou répulsif ? », « suis-je cultivé ou ignorant ? », « suis-je à la mode ou ringard ? » etc. Ces critères ont des sources diverses : l’éducation, la mode, les médias, les codes sociaux… et le croyances personnelles. Ainsi, l’évaluation qu’une personne porte à son image dépendra de deux points :

  • L’importance qu’elle donne aux critères.
  • Le sentiment de posséder ces critères.

La vision de soi se mesure à la satisfaction ou à l’insatisfaction qu’on éprouve lorsqu’on examine son image de soi. Même si la vision de soi prend appui sur la réalité (l’importance du salaire, l’apparence physique, carrière professionnelle, etc.) la vision de soi est subjective et changeante au fil du temps.

Les limites de la vision de soi sont floues puisqu’elles sont liées à la conviction – variable d’un moment à l’autre – de posséder telle qualité ou tel défaut, telle ressource ou tel manque. La vision de soi est d’une grandeur comparative : c’est par rapport à l’autre qu’on vient à se trouver, beau ou laid, passionnant ou quelconque, riche ou pauvre, etc.

Une mauvaise vision de soi est clairement l’indice d’un manque d’amour de soi. Quand ma vision de soi est médiocre, la personne pose un regard doublement discréditant sur soi :

  • Elle s’interdis la joie de contempler et aimer ses bonnes côtés. Puisqu’elle juge cette attitude orgueilleuse et déplacée.
  • Elle s’invente des défauts. Elle se trouve inintéressante, sinistre, coupable, stupide, inculte, les gens ont raison de l’oublier, etc.
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La confiance en soi

La confiance en soi est la croyance personnelle de l’efficacité des actions de la personne, avant des les accomplir. Tout comme la vision de soi, la confiance en soi est un ressenti. Elle est aussi une réponse à un besoin : le besoin de se sentir efficace à se gérer soi-même. C’est dès l’enfance que la confiance en soi se cimente. Au fil d’expériences, la personne apprend et construit une idée sur ses capacités à accomplir avec efficacité des actions pour subvenir efficacement aux besoins matériels et affectifs.

La confiance en soi est comme une sorte de capital, composé par l’ensemble d’expériences qu’on a réussi. Si une personne veux faire croître ce capital, une seule attitude à adopter : l’action !

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